En traversant l'avrillée, au couloir interdit
Je suis tombé, nez à nez, avec un hobereau
Horriblement ivre, livrant bataille à un "I"
Révérencieux, malgré son exécration de l'eau.
Il s'était échappé d'un hiéroglyphe, passager
Clandestinement déchiré par inadvertance
Dans le silence benoît d'une page détournée
De mille doigts fermes, au gré des convenances.
Un aéroscaphe le prit sous son fuselage zélé
Se prononçant pour l'abolition, dès qu'on sonne
Des ablutions prohibitives non spontanées
Du visage du hasard au rythme qu'un lama donne.
Dans la pénombre rare d'un bois sans soif "U"
Un encensoir matinal parlait à un blizzard fou
Roulant sur des clous, posés entre les rus
Qui mènent aux nuits rieuses, biseuses de joues.
L'insolent soleil, soulait les sycomores vivants
Pelotant les heures, qui m'éloignait des cumulus
Amoureux flou des espaces analogiques, influent
Sur la mémoire des lettres, des charades et des rébus.
Le "I" s'éclipsait en vert et contre l'immonde
D'une rencontre fort archaïque de l'impolitesse
En un conciliabule avec des catachrèses blondes
Plissant des yeux, glissant leurs corps en esses.
Lettre damnant au sourire contagieux et limpide
Qui me cueille au cœur d'un flabellum original
Sans blesser l'instant que je saisis, Ã vide
Au vol insaisissable d'une empreinte cérébrale.
Je lévite, au pas des lavures que ma chair livre
D'un temps à conjuguer le sort des justes homélies
Nonobstant le chant des miroirs qui s'enivrent
Aux veines des fleuves qu'un sang pur charrie.
Lorsque les états unissent leurs agrégats d'imaginaire
Entre l'alphabet et l'universalité de l'épure
Là où naît le rêve, sous la larme équilibriste, l'air
Emplit le cerveau des poètes au seuil d'un murmure...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...