Ta colère me ramenait à la guerre
Je suis devenu par bêtise un soldat
Je t’ai montré malgré moi les armes
À toi, mon enfant si petit et si grand
Je redoute que mon empreinte fade
Dans ce tout petit chemin, nous éloignent,
Là , où mon regard voilé de tendresse
Se perd dans un désert de mots arides
Qui de leurs laideurs ont bâti ce mur
Où l’un, l’autre, entasse l’incompris
Où les torts rendent sourds, ce bel amour
Que j’ai pour toi, mon tout petit enfant
Je suis bien trop loin de toi, j’en pleure
Je n’ai pas le talent des sentiments
Et je vois bien que je t’ai laissé seul
Avec la fragilité de mon être
Ta colère me ramenait à la guerre
Je suis devenu par bêtise un soldat
J’aimerais tant qu’on baisse les armes
Pour qu’enfin l’on puisse se dire je t’aime
p.s pour toutes les fois où l'on ne se comprend pas
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sylvianni