L'escalier en colimaçon se noue
À la main qui porte le ciel
Monotonement opalescent
D'une divagation nocturne...
Le réverbère, silencieux, s'éclaire
Recouvert d'une nuée de papillons
Portant les larmes du soir
Sur leurs ailes polychromes...
La gamme s'épanouit, à l'unisson
Se purifiant, en volutes phoniques
Notes noires / blanche nuit
D'un saxophone interstellaire...
Les toits du monde obombrent
De félins aux griffes oniriques
Bondissant entre les cheminées
Qui fument, allumées de paix...
Les pyramides s'ambrent, au soleil
Au regard des gypaètes barbus
Qui survolent des enfants, apatrides
Marchant dans l'air du temps...
L'absurdité traverse les esprits flâneurs
Comme la poussière de l'humanité
Dans l'univers et son essence
Qui garde au chaud, son évidence...
Le mont Frugy s'habille en vert
Admirant les rues quimpéroises
Et sa rivière qui s'endort
Sous les draps d'une nuit docile...
La flamme reflète les miroirs
Déformant la vie en son tain
Un Å“il s'en retire en pleurant
Narcisse en décomposition...
Des cratères lunaires je pense
À la poésie et au scrabble
Sur lequel des Sélènes écrivent
"skbxzwyhx", signifiant: amour...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...