C'était un jeudi ou peut-être un autre jour
Mes silences en disaient plus longs que mes paroles
Le ciel pleurait ces chaudes larmes qui réchauffait les trottoirs de la ville
Pourtant dans mon cœur il faisait déjà nuit
Je sais pas ce que j'espérais la lune peut-être
Ou une de ces étoiles a laquelle je me serai accroché
Et j'ai vu les larmes des souvenirs délabrés qui fissuraient les murs
Des larmes froides qui se noyait dans tes yeux
Alors j'ai cherché un horizon
Un horizon trop lointain pour l'atteindre même en plusieurs vies
Et puis mes silences ont tués tes fous rires
Ont fissurés les veines de ta vie
Les lignes de tes espoirs suspendus à un fil
Et moi je le voyais pas non que j'étais aveugle mais parce que j'étais perdu
Perdu dans mes basquettes déjà trop usées d'avoir essayer de courir
Perdu dans d'insondables labyrinthe Dans des mausolées de troubles qui ne se disent pas
Sous des bandages où les cicatrices sont des traces de peur
Alors je ne t'ai rien dit
J'ai attendu que le livre se ferme
Et que la dernière page s'achève
Sans vraiment savoir si il y aurait une suite à notre histoire
Sans Apprendre de mes erreurs
En me cachant de mes terreurs
Je t'ai laissé blessée sur le quai de la gare
Je ne sais plus si c'était Austerlitz ou Montparnasse
Je t'ai laissé sur le bord des chemins mais aucun n'avait vraiment d'issue
Juste des panneaux avec des sens interdits
Et les souvenirs de nos défuntes étreintes
Mortes avant qu'elles ne le soient réellement
Et pendant ce temps là on s'est perdus
On s'est perdus car je n'ai pas su te dire les mots
On s'est perdus sans même aller à Grimaud
On s'est perdus sans dire ce qui faisait nos maux
La douleur et nos peines cachées
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann