J’ai rarement autant de frissons
A l’heure de prendre mon stylo
Des notes venant du plus profond
D’un miroir humain et si beau
Pourtant, je connais bien ton nom
Depuis ma plus tendre enfance
Tiré d’une sublime chanson
D’un rebelle au cœur immense
Je me noie de tes mélodies
Je plonge dans chacun de tes chants
J’admire ces danses d’insoumis
D’un peuple libre au cœur battant
Toi qu’on surnomme le Zoulou blanc
Toi qui luttas de toute ton âme
Avec ta guitare et tes chants
Pour un pays au bord des larmes
Toi dont le nom résonne en moi
Comme un arc-en-ciel de couleur
Au même titre que Mandela
J’offre ces vers pleins de pudeur
Et si le monde tremble toujours
De la barbarie des hommes
Tes musiques sont du velours
Malgré tous les ultimatums
C’est bien la preuve que le problème
N’est pas l’origine raciale
Quand on se cache sous un emblème
Aucune cause n’est loyale
Pour toi le chanteur militant
Toi l’humaniste, l’Africain
Que ton nom travers le temps
Dans la mémoire des gamins
Loïk Perrin
--------------------------------------
Mon 6ème roman : Les oiseaux du labyrinthe