Bouche tes pavillons pour ne plus rien entendre
De ce bruit parasite au son vif et peu tendre.
Prête plutôt l’oreille aux mots de sens profond
Que le discret connait et jamais ne confond.
Tu y verras le bon aider qui sait attendre !
Mais Oui décidément il ne faut plus prétendre
Ramener tout le Monde à parler pour s’entendre.
Si tu ne veux jamais recevoir le plafond
Bouche tes pavillons !
Quant à nous, vieux garçons aimant bien se détendre
Poursuivons en riant sans pourtant nous étendre
Sur le fait que l’humeur est un sport de bon fond,
Laissons donc nous venir celui qui se morfond.
Pour n’ouïr plus les pleurs de qui veut, las, se pendre
Bouche tes pavillons !
réplique à ceci de Kéraban
S'il me faut écouter les anges de tous bords
Me mettrais à genoux pour prier Alastor
En Olympe menons nos duels à la hussarde
Et ne les changeons pas en combats d'arrièr' garde
Pour subir de fiérots l'absurde et triste sort
Constance, ton amie, nous avait mis d'accord
Pour rire de tout bruit et sa loi nous rend forts
Serais même preneur d'une chanson paillarde
S'il me faut écouter
Dis-moi, Toi, le Gascon, familier de Cahors
A rire de son nez, Cyrano eut-il tort ?
S'il est vrai qu'il a su faire fuir la camarde
Alors vite rions dans nos rixes de bardes
A plus tard le soliste à la voix de stentor
S'il me faut écouter !