La main est, par extension
Sortie de la poche
Sous l'œil éberlué
Comme toutes les pensées qui s'enroulent.
Elle a établi une forme, sereine
De démonstration spatiale
Se constituant prisonnière d'un rythme
Imperturbablement.
Ceci n'est plus, au regard divisé
Qu'un entrelacs d'images, de doigts
Sur la bouche des nuits
Enveloppes tactiles qui traversent le silence.
Elles se posent, par milliards
Comme des étincelles
Sur un mot, néologisme transitoire
Et se replient, contre une paume.
Suivant une diagonale, le fou
Du bout des lèvres,
Peut extraire, de mémoire
L'accent circonflexe d'une forêt cérébrale.
À l'orée sensorielle d'une voie
Où l'infini prend son temps
Sur le quai du plein étonnement
Où s'éclatent des cerveaux.
Chaque esprit animé
À dessein de comprendre
L'éternité, moins un
Survit de grâce, dans les limbes utérines.
D'une multiplication partielle
Il crée ainsi, la chair et vient
Bouleverser l'habituel geste
Avant d'atteindre la lumière.
Ceci est, le chemin aléatoire
Qui relie, dès demain
Le sourire des statues
À leurs visions célestes.
Quand des voix de grésil, s'élèvent
Sans animosité
Contre l'avis des murs
Cachant le véritable secret de la vie.
Être singulier
Troublé par son propre sommeil
À terme de conjuguer
Et se consumer, en vain.
Tant la raison s'opacifie
Depuis la connaissance
Jusqu'à l'éclat des chairs
Qui rend bien obsolète
Toute gratuité funeste...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...