L’habitant
J’ai vu un village tout charmant tout posé
Étreint du haut de sa butte par les rayons
Caressant du soleil dévalant de l’amont
Embrasant les rues d’une lueur tamisée
J’ai vu dans ce village des rues s’enlacer
Tels des serpents qui se tresse pour se chauffer
Car il est vrai que dans ces rues il fait trop frais
Et les villageois ne sortent presque jamais
L’unique habitant qui ose sortir tout
Les jours le bout de son nez est un décrépi
Vagabond bâtard qui pour sa basse survie
Cherche son bonheur dans l’immondice alentour
Les femmes le craignent
Les hommes vivement chassent
Pourtant l’ennui baigne
Et cet embarrassant si vorace
Qui tout les jours se saigne
Est seule vie de la ville lasse
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ma vie est en train de prendre une tournure inhabituelle : je suis heureuse et surtout satisfaite !