Et si un ami frappe à ma porte,
S'il a besoin de se confier,
Si il attend que je le réconforte,
Chez moi il pourra venir pleurer.
Puisqu'il a peur de ce qui
se colporte,
S'il a besoin d'être rassuré,
Sa voix devenue monocorde,
Ne me rassure pas sur un danger,
Je ne veux pas le savoir au bout d'une corde.

Et si le temps est à ma porte,
Et qu'il me trouve bien peinée,
Je voudrais tant qu'il fasse en sorte,
D'effacer une amitié brisée.
Que cette douleur qui m'insupporte,
S'emploie à me pardonner,
Pour un souvenir qui avorte,
D'un sentiment inachevé,
C'est à mes regrets que j'en exhorte.

Si la faucheuse vient à ma porte,
C'est que mon heure aura sonné,
Si c'est le diable qui m'emporte,
Bien, qu'en enfer j'aille brûler.
Si ce sont les anges qui m' escortent,
Au paradis je te retrouverai,
Toi l'ami qui frappe à ma porte,
Entendras-tu mon coeur pleurer?

Un bel écrit émouvant belle soirée amitiés

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je te souhaite qu'il t'entende

Bonjour Lesmotsbleus, voilà une porte qui donne accès au paradis et si j'en juge par la belle teneur de ce superbe poème, il sera bien mérité.
Bravo et merci pour ce bel instant poétique que j'ai apprécié.
Capricorne.

Bonjour Lesmotsbleus

Touchante confession, votre appel ne peut être qu'entendu, il vient du coeur en toute sincérité;

Amicalement Franie

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