* Au plus seule de guerrière...
Musique : Adrian Von Ziegler.
* Même à seule de Guerrière,
Je défendrai mon Château,
Construit à maux à vie de pierres
Scellées en joints à sangs de peau.
* Même à seule de Guerrière,
Je défendrai mon Château,
Dont vous ne passerez clairière
Qu'en croisé fers lames couteaux.
* Même à seule de Guerrière,
Je défendrai mon Château,
Dans mon caché Tour repaire
Pas entendus de vos chevaux.
* Même à seule de Guerrière,
Et d'approches incognitos,
C'est de coeur à tambours tempo
Que j'enfourcherai le Noble à fière.
* Même à seule de Guerrière,
A sceaux de griffes dans mon dos,
Et de cheveux libres comme l'air
J'en combattrai tous les assauts.
* Même à seule de Guerrière,
Je défendrai mon Château,
Dans son brouillard statues de pierre
A brave d'en être ailes oiseau.
* Même à seule de Guerrière,
Je défendrai mon Château,
Blessée à mort d'en être entière,
A terre de couloirs à flambeaux.
* Même à seule de Guerrière,
Et la bouche dans la poussière,
Je saignerai encore de vers
A m'en traîner d'encore plus haut.
* Même à seule de Guerrière,
Je défendrai mon Château,
Robe déchirée de colères
J'en sortirai le glaive, Ã faux.
Oui, oui, oui,
* Même à seule de Guerrière
Je défendrai mon Château,
Quitte à dresser en cimetière
La Croix de Temple de mes os.
* Même à seule de Guerrière,
Je défendrai mon Château,
Quand j'entendrai monter guerres,
Derrière mon silence à rideaux.
* Même à seule de Guerrière,
Je défendrai mon Château,
Même si à viols de l'espère
Je dois en hurler les mots.
* Non !
Même à seule de guerrière
Vous n'aurez jamais mon Château,
Ni les émotions que j'y Terre,
Pliées d'entrailles ventre de mon sang, flots.
Non ! Non !
Vous n'aurez jamais mon Château,
Il s'y vit trop d'Amour à faire
Quand je vois d'ombre sur la pierre
Grimper le lierre de son manteau.
Non ! Non !
Vous n'aurez jamais mon Château.
Car j'y suis femme d'âme à prières
A mots de toit tombés de plus haut,
Force, et trempée de pluies d'hier
Dont je transpire encore le Vers
De mes regards dégoulinés de cils à peau
lambeaux d'Ã terre..........
Que le vent à sensible me porte,
Et me transporte à draps blancs de neige à mon lit,
Dans ce repos d'âme douce je m'endors,
Aux sons de fenêtres claquées de volets...
C'est en ce lieu, temps et heures,
Que je survis, que j'aime, et que je meurs
d'en y renaître à La Grace de Dieu
Qui lui sait l'au Nom du Père et de ce que de Lui
un jour, je suis née, et parce que Lui seul, me connaît.
Arwen/Aïna
Août 2015