Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1918 |
Mon amour ! Mon amour
Un cri d’amour qui défie le temps et la nuit Loin de ton regard, de ne pas te voir, je meurs Je crie dans le silence, des mots de survie Des mots qui sont mes maux, des mots, tels des clameurs. Je suis un animal blessé, torturé à mort L’esprit et l’âme sans repos, mon corps se plaint Et gémit, j’attends perdu, toujours et encore Ton retour, j’ai l’espoir d’un appel incertain. Tel un adieu, j’irai combattre des titans Affronter les enfers, délivrer l’univers Cet amour, je le crie haut et fort, un instant Eternel, figé, gravé dans un ciel d’éther.
Entends-tu ce cri qui perce l’éternité Ce chant divin venant du fond de l’univers Il résonne dans l’espace et le temps, sur Terre On l’appelle Amour, moment de sérénité ! A celle que j’aime et que je trouve très belle En ces grands instants, je ne peux en vérité Te mentir, sauf te dire en toute sincérité Ces mots de passion, à toi, mon immortelle ! A ma chère et tendre aimée, tu as ce mystère Ce regard ardent, je me noie dans ces eaux bleues L’océan azur, de tes yeux fabuleux Si purs et cristallins dans un ciel d’éther !
Je songe à elle, si avide de sa beauté Son délicat minois qui peut soudain rougir Quand je lui parle d'amour, à ses doux côtés Mon cœur épris s'emballe et ne veut s'assagir. Comment exprimer à l’élue, mon plus beau vœu Sous l’azur éclatant d’un superbe printemps Je ressens en moi ce pur élan amoureux Et non point celui d’un vulgaire charlatan. Par la clarté du jour, je ne vois que son être Je pourrais me ravir du désir romanesque Mais le peintre que je suis veut faire paraître Tout son éclat en de subtiles arabesques !
Quand l’aube se lève, je couvre tout ton corps De mes baisers infinis, je suis l’albatros Qui étend ses ailes d’ivresse, corps à corps Eternel, sous le symbole d’Ouroboros. Qu’un divin, merveilleux zéphyr de doux soupirs Charme le cœur époustouflant de tes sourires L’amour de ta bouche, dans un demi-soupir Je goûte le fruit charnu de tes lèvres rires. Enchaîné à l’esquisse de tes jours, l’amant Au panache délicat, au fracas distingué Des sentiments tempétueux, le talisman Qui protège ta vie, je t’aime mon aimée !
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