Ô douce et tendre Mie ! Allons casser la croûte
Sur ce tentant pré vert où l’herbe est à coucher.
Je vous donnerai l’heur, pouvant lors accoucher
De mots sans pédaler dans la dite choucroute.
Ô douce et tendre Mie ! Adoptez quand je broute
Un port plus détendu sans vous effaroucher.
Montrez-moi ce jupon que j’aimerais toucher,
Afin de le trousser sans partir en déroute.
Ô douce et tendre Mie ! Allez donc à l’ouvrage :
Ici prendre son pied se passe de courage !
Ne riez point ainsi pour me décourager !
Ô douce et tendre Mie ! Arrêtez cette entrave !
Pourquoi donc mon allant vous fait-il tant rager
Au point que mon transport s’en trouve bien moins brave ?