Le penser a depuis longtemps cesser mes pleurs
déchirée par le pire, la perte de ma mère
bien avant je ne voyais plus, de la vie, les couleurs
mais le deuil maternel me laisse un goût amer

Je n'épie plus l'espoir, il ourdit les regrets
survivre sans les larmes, de tourments en tourments
je n'ai plus de saisons, je suis un matin frais
sur les sols arides, d'un mistral est le vent

Le passé me brûle, le présent me foudroie
l'ardent soleil de juin ne m'apporte plaisir
mes volets sont fermés comme mon cœur sans joie
qu'importe les temps, peu m'importe le souffrir

Les absences ont souvent susurrer le mot « j'aime »
sans réponses je n'attends surgir l'arc en ciel
je suis si seule dedans, morte sans diadème
entre jour et nuit, me perd dans le réel

Il n'y a plus d'anges pour éveiller mon courage
je vais, je va, je viens pour un baiser d'espoir
mais il n'en est point, dois-je tourner la page ?
Mais l'encre déposée, lasse, restera noire ...

Jessye

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

bonjour Jessye,

perdre ses parents est dans l'ordre des choses,
même si certains partent plus tôt que d'autres
et cela fait aussi partie de la vie

nos chers absents restent éminemment présents en nous
et nous sommes ce que nous sommes en partie grâce à eux
c'est aussi leur rendre hommage que de continuer à vivre

nous sommes des êtres vivants
éléments de la nature
et la flamme de la vie s'épanouit à la lumière

le temps du deuil est nécessaire
pour mieux continuer

je te souhaite profondément de rouvrir tes volets
et gouter à nouveau la caresse de la vie

bien chaleureusement

srenzo

Bonjour Jessye

Douloureux poème comme cette page froissée en illustration qui est si parlante!
La perte d'une maman, c'est terrible et je ne le sais que trop car moi aussi, si perdue depuis!
Amitiés
Romane

Ces dueils qui s accumulent et o combien nombreux ont entaché ta vie de cette amertume continuelle.
Que la plume écrive ce n est qu un salut momentané mais les douleurs sont là.
Que ces lancinations s estompent et que la lueur fuse.
Vraiment c est très criant.

La douleur transperce chaque vers, chaque mot et bien sûr notre coeur...

Je te souhaite du beau pour estomper ce noir

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Mes amitiés et mes bisous,


Valou

Un écrit émouvant où le temps œuvrera lentement mais surement la peine sera toujours là merci du partage chère Jessye amitiés belle journée

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je rejoins szenzo, les parents restent près de nous, même après leur "départ", il faut penser aux moments agréables, je pense, plus qu'à la "disparition", mais chacun reste juge de ses sentiments évidemment, merci du bouleversant poème,



yann

Très émouvant poème, tellement bien écrit. Douloureuse est la perte d'une maman.

Thaieva

Bonjour Jessye,

Emotion mise à part, cette page lasse a besoin d’être tournée,

La vie continue malgré des milliards d’etres qui naissent et qui repartent

Nous marchons tous dans leurs empreintes mais il faut quand même sourire

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“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre” (Shovnigorath)

un partage touchant

Bonsoir Jessye,

Une page froissée où tu décris si bien la souffrance qui est tienne !
Il est si douloureux de perdre ses parents...
Bon courage et toutes mes condoléances les plus sincères !
De tout coeur avec toi !
Et douces pensées !



Belle soirée !
Mes amitiés
Bisous
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

toute joie s'efface
sur cette page est si lasse

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Geneviève

Bonsoir Jessye, fort émouvant poème, les mots font aussi mal que les maux

Amitiés

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

00063312-1

merci à tous ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

heureusement que ta plume n'est pas lasse

elle n'a pas fini de verser des larmes , évoquer le manque , et sa grande tristesse




Je n'épie plus l'espoir, il ourdit les regrets
survivre sans les larmes, de tourments en tourments
je n'ai plus de saisons, je suis un matin frais
sur les sols arides, d'un mistral est le vent

Le passé me brûle, le présent me foudroie

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coucou

ne vois tu pas sur cette feuille blanche le nom d'un ange se penchant sur ton courage..

cet ange que tu as si longtemps aimé ...

Gavroche...

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Les mots sont des oiseaux
Au jardin de la poésie
Leurs ailes sont des plumes
S'envolant dans l'imaginaire

Gavroche...