Je lis de-ci de-là ....
Je lis de-ci de-là des mots qui vont au vent
Et parlent de vécus qui tenaillent souvent.
La fiction, moins loquace, est du coup moins admise
Et ses contours divers n’ont alors point de mise.
On devrait, de ce fait, se cloîtrer au couvent.
- « Il en faut pour tout goût » me dit sans paravent
- Un Rhéteur accompli qui se veut plus fervent.
Sans vous montrer mon air, et quelle que soit la brise,
Je lis de-ci de-là !
- « Alors » me reprend-on « viens voir notre convent
- Et passe y plus de temps, en quittant ton auvent.
- Remets les mêmes mots, partout, sur toute crise
- Et montre-nous, surtout, une mine moins grise. »
Je vous répète ici, comme un moulin-à -vent,
Je lis de-ci de-là !