Ce désir d'écrire.
Je me suis souvent interrogé à mon sujet :
A propos d'un désir impérieux d'écrire ;
Ces mots jaillis d'une âme et leurs mille reflets :
Source précieuse qui ne saurait se tarir.
Alors ils courent en cascades s'offrir à vous
Tels quels, en des vers qui ne savent pas tricher
Vérité et la sensibilité d'un fou
Pour vous et moi, ne sont-ils pas des messagers ?
Considérerez-vous qu'ils frisent l'insolence
Ou qu'ils pêchent par excès décrivant leurs maux ?
En toute retenue se cache la souffrance,
Et en cela tous les êtres seraient égaux.
En chacun de nous demeure un grain de folie :
Jouant tels des enfants grandissant mais tremblants,
Chaque jour dévoilant des pans d'hypocrisie ;
Mais, au final , peut-on encore faire semblant.
Seras-tu mis à l'index toi qui dirais vrai
Au moins, en ce qui concerne tes sentiments ?
Écrire ne saurait entièrement te délivrer :
Chacun, en soi, s'alourdit au fil du courant.
Nous sommes fils et filles, nés de la genèse :
Toutes et tous héritiers de lignées lointaines,
Strates superposées que rien, jamais, n'apaise :
Nos voix portent les leurs, de conditions humaines.
Je me suis souvent interrogé à mon sujet
Ce désir impérieux de toujours vous écrire
Ces mots jaillis d'une âme et leurs mille reflets
Source précieuse qui ne saurait se tarir.
Pierre WATTEBLED- le 9 décembre 2020.
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