Ce matin, j’ai bien grillé
Quelques contrariétés
Entre les volets brûlants
De l’été qui s’acharne

Même le nuage de lait
Flottant dans mon café
Semblait se griser au front
De la chaleur du matin

Je comptais pourtant sur lui
Pour rincer la toile
De cette vie inadaptée
À mes drôles de visions

Ça n’a que brouillé ma muse
Dans un silence trop épais
Où les aromes voltigent
Comme de malhabiles oiseaux

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sylvianni

Un écrit touchant que j'ai pris plaisir à lire amitiés bonne journée bon dimanche

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Bonjour sylvianni, café bouillu, café foutu

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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petit déjeuner raté, journée gâchée, mais jolie lecture pour moi,merci


yann