La question mérite au moins qu'on s'y arrête
Que la guerre commence à la damnation
Rien de telle pour faire l'ablation
De ce qui en regorge à faire le poète.
Il n'y a pas de plus grande suspicion
Que le triomphe où la mêlée est en fête
Sans se soucier de l'ennemi en retraite
Qui reviendra pour finir le bataillon.
Mais l'amour du soldat n'est que de la patrie
Qu'on s'y pose un peu pour protéger la fratrie
Et c'est le crime de l'humain qui s'y repaît.
Sommes-nous de ce manque où le sang fait racine
A ce que nos instincts en fassent la rapine
Pour désormais prendre un peu plus qu'il n'y paraît ?
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)