Je porte mes mots à l’ancienne
Sur de vieux chapeaux de roues
Qui tanguent sur les drôles de lueurs
Que portent les visages
Je lis, j’aime et pleure parfois
Je ris, je rage, m’étonne parfois
C’est fou comme on voyage
À peine sortis de la terre
D’un tour de mine, j’explore
Les fragments de nos humains
Qui brillent sur ma page vierge
Comme autant de magie blanche
C’est fou comme le monde est beau
Enraciné dans sa mémoire
J’y nage, j’y crois, je m’émerveille
J’Y bois, j’y rêve, et je m’éveille
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sylvianni