Pareil à des centaines d’oiseaux
Les mots s’élèvent dans les airs,
Emportés par le vent, tout la-haut,
Survolant les océans et les mers.
S’accrochant aux lanières d’un arc-en-ciel.
Ils se reposeront un instant heureux,
Sur un ruban, rouge, orange ou bleu.
Qu’importe, puisqu’ils sont tous lĂ
Pour vous parler d’amour.
Mais faites vite, car tout est éphémère,
Au bout d’un temps, ils feront demi-tour,
Et redescendront sur notre belle terre.
Pour s’envoler de nouveau
Jouer dans les nuages, former d’autres récits
Pour d'autres qui souffrent sous les coups d’un bourreau.
Et puis, ils seront lĂ aussi
Posés sur un billet discret, vous donnant rendez-vous
Dans un endroit charmant.
Vous les trouverez encore, sur un faire part annonçant
Un heureux événement
Ou pire, vous avertissant qu’un ami s’en est allé.
Les poètes en useront à volonté
Pour former de beaux poèmes
Et semer des milliers de je t’aime.
Parfois ils se placeront sur quelques notes de musique
Pour vous rendre agréablement surpris.
Toutes ces envolées de mots seront discrètes et conquérantes
Mais ne laisseront jamais votre cœur indifférent.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»