La séparation
Que c’est triste de se dire adieu
Et de se quitter les larmes aux yeux,
La séparation n’a jamais été agréable
Même en commun accord, à l’amiable,
Amères et accablants à la fois,
Emplies d’étouffants et frétillants émois,
Sont les regrets qui naissent bien après
Que les liens auraient été brisés,
Les pleurs n’effacent jamais les erreurs,
Seul le pardon venant de l’âme et du cœur
Ouvrirait la voie qu’on avait murée
A un moment de bouderie échevelée,
On se querelle et on se rebelle,
Mais les âmes et les cœurs restent fidèles,
Dans l’attente d’un beau jour d’espoir,
D’une heureuse réconciliation, tôt ou tard,
La sincère amitié accoutrée de bon aloi
Demeure plus longtemps et s’accroît,
Telle la rose qui à chaque jour de sa floraison
S’épanouit et donne plus d’exhalaison,
La vie sur cette terre n'en est qu'une,
Jamais deux, l’unique fortune,
Que l’on doit précieusement protéger
Avant que le temps ne l’aurait épuisée,
Bari