Si je te parle de ma vie
C’est qu’elle est un peu lourde
Je la traîne bien souvent
Comme un carcan trop serré
Où librement poussent des maux
À la sève cuisante
Qui poursuit mes heures
Sous de trop brefs répits
Si je te cause aujourd’hui
De mon cœur translucide
C’est que des ailes, j’aimerais,
Que tu me fasses joliment
Pour que je puisse regarder
De si haut et si loin, que mes yeux
Tremperaient dans l’aurore du matin
Sans avoir à craindre demain
Et ainsi pouvoir étendre
Mes bras autour de mes amours
Et sentir la vie renaître
Entre mon cœur et le vôtre
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sylvianni