Re: A mes enfants ...
Citation :
Jugurtha a écrit :
A mes enfants ...
....
La nuit, Ã grands pas, arrive tonitruante
Drapant le silence d'une amertume tuante.
Minuit passé, les souvenirs ressurgissent
Le cœur froid et en berne appelle au sus.
A travers le noir absolu et lourd, je perçois
Comme des fantômes furtifs et en catimini
Trois silhouettes s'avançant en harmonie
Je crois les distinguer. Je suis aux abois.
Trois anges: Mon fils et mes deux filles,
Me dévisageant avec des yeux attendris.
Sur ces belles icônes, mon regard se fige
Est-ce un réalité ou un banal mirage ?
Dans les ténèbres, leurs voix m'interpellent
Chacun me hèle selon son propre rituel
Par mes sobriquets paternels et intimes
Me laissant entendre leurs voix sublimes.
Depuis des années, je déplore cet exil
Ils sont portés dans mon coeur gracile
Viendra le jour où je vous verrai les trois
Demain, après-demain ou dans un mois,
Peut-être dans une année,Je ne sais pas !
.........
......
....TAREK ....
....14062021
Les maux provoqués par l'absence due à l'éloignement de la conjoncture actuelle:
"L'absence c'est le vide qui remplit l'espace et l'esprit mais qui semble peser de plus en plus lourd."
Radmou
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Les moyens de communications virtuels liés au web permettent à des membres éloignés de leurs familles de rester en contact avec eux
mais, ils ne remplaceront jamais les contacts réels.
L'absence qui dure trop longtemps se fait alors douleurs physiques et morales.
Nous sommes , là , dans une situation particulière liée à l'épidémie
qui pèse encore plus lourd quand les enfants habitent un autre pays.
L'incertitude du moment de se retrouver aggrave le manque .
Dans cet émouvant poème, le poète nous dit tout de ce manque de ses enfants qui s'amplifie de jour en jour .
Un message plein de tendresse et d'amour paternel que ses enfants liront avec un mélange de bonheur et de tristesse car ils ressentent , aussi, chaque jour, le manque de ce père aimé.
Merci Tarek pour ce tendre et magnifique poème.
Amitiés
Nat
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De Molière / Amphitryon
Et l'absence de ce qu'on aime, quelque peu qu'elle dure, a toujours trop duré. â€
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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.