J’ai traduit ce qu’il ressentait en écrivant un poème à la manière de Guy Tirolien.


Mon Dieu, je ne peux aller à leur école
Apprendre la langue de Molière, ma langue ne décolle
J’habite si loin, le chemin est si rude, si abrupt
Austère, cruelle, à moi, la vie parait si brute
À mes moutons et chèvres, je songe
Me donne du fil à tordre mes biquettes, la corde, je rallonge
Où clairières, pâturage et arbrisseaux abondent
Le soir dans l’obscurité, j’avance avant que la pluie nous inonde

Mon Dieu, je ne peux aller à leur école
Je ne puis me joindre à ces brillants écoliers, respecter les protocoles
Peu importe de me lever aux aurores, revenir à la nuit noire
Pieds mutilés par le gel, ou couvert de boue, m’endors plein d’espoir
Demain, un autre jour, sous le petit-bois, je grille les girolles
Je ne sais pas lire, la vicissitude, je subis les obligations, je contrôle

Mon Dieu, je ne peux aller à leur école
Ces élèves bien élevés, aux tabliers immaculés et aux souliers luisants
Moi, va-nu-pieds, n’aime pas être couronné de gloriole
Par les sentiers sinueux, je siffle et chante, contrainte interdisant
Le soir, je vide mes poches remplies de glands et fruits d’arbousier
Écoliers cultivés, serviette au collet, soupent sous les framboisiers

Mon Dieu, je ne peux vraiment pas aller à leur école
Ces enfants de la ville, si éloquents si distingués
Moi de la lignée des prolétaires, par les chemins, je caracole
Libre comme le Simoun, en haillon fringué
Modifier ma condition, aller à l’école, c’est comme éclairer une épaisse fange
Occupé des gradins, délaisser les miens sans le sou, me paraît étrange
Je laisse les bancs de l’école aux érudits, à ceux à qui la vie a souri
Au dénuement des miens, au tourment de la vie, je me plie.

Qui est cette personne qui s'en remet à Dieu, pour trouver le chemin de l'école. Quel est ce pays ou vivait ce père ?
Cette publication, est d'importance, l'instruction permet d'échanger, de partager et de vivre en compagnie des autres sans cette différence qu'est le manque d'un berger, si j'ai bien saisi.
Merci d'en avoir parlé du manque de communication du à l’illettrisme.
Amitié

émouvant message à un père

Mon Dieu, je ne peux aller à leur école
Je ne puis me joindre à ces brillants écoliers, respecter les protocoles
Peu importe de me lever aux aurores, revenir à la nuit noire
Pieds mutilés par le gel, ou couvert de boue, m’endors plein d’espoir
Demain, un autre jour, sous le petit-bois, je grille les girolles
Je ne sais pas lire, la vicissitude, je subis les obligations, je contrôle



hélas, dans notre monde, il y a des enfants qui travaillent , dans des mines
dans des conditions inhumaines, et n'ont pas accès à l'enseignement
il y a tant d'enfants qui sont illettrés ,


leur seul devoir est d'aller travailler pour
ramasser un peu d'argent , afin de nourrir leur famille, frères sœurs et parents
qui sont miséreux, pauvres, pour eux c'est juste ...une ….survie...

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Bonjour zorra,

J'ai lu ta poésie avec beaucoup d'intérêt et de stupeur.
ça existe encore des enfants qui ne vont pas à l'école ?!
Les bancs de l'école ne doivent pas être usés par les fonds de culotte
de certains au détriment des autres.

A lire et relire cet émouvant poème mettant les larmes aux yeux.

ça existe encore à notre époque des enfants qui ne fréquentent pas l'école !
Rien qu'apprendre à lire et à écrire pour faire connaître ce qui se passe dans le monde, comme le décrit si bien zorra.


Amitiés

Linette

"Tout le monde a sa chance, tous le monde peut y arriver" disent-ils! Ton texte illustre bien une réalité qui est tout autre. J'aime beaucoup.

Amitiés.

Patrick.

Bonjour Patrick,
Ce poème est dédié à mon père, Dieu merci, vivant qui a toujours ses facultés mentales et physiques. C'est pendant la colonisation où sa famille était sans sou vaillant.
Merci.


Bonjour, je vous remercie de l’intérêt que vous portez à mon poème dédié à mon père, vivant qui conserve ses facultés mentales et physiques. Il a vécu en Algérie coloniale. Malgré la famine et l’illettrisme, il garde de bons souvenirs de son passé.
Mes remerciements.

Un beau partage d'un temps passé merci belle journée amitiés

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fort beau témoignage

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domi.gondrand@laposte.net

un partage touchant, tous les enfants du monde devraient avoir le droit d'aller à l'école

J4AI LU TON ECRIT AVEC BEAUCOUP DI NTERET MOI LE MAITRE DES 2COLES PRIMAIRE D ANTAN

Bonsoir Zorra,

Je viens de lire ta poésie et je suis bouleversée...
L'école et les études devraient être accessibles à TOUS quelles que soient les conditions sociales !
Merci d'avoir partagé avec nous ces confidences émouvantes !



Douce soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Un vrai coup de coeur
Très touchant

J'ai vu des émissions ou aller à l'école devient prouesses pour des gamins du bout du monde

Et pourtant ils y vont , ils veulent apprendre magnifique écrit

merci et beau mois d'Août à vous

Un bel hommage pour ton père qui a connu des temps difficiles qu'il a pu te raconter.
Bravo et merci pour cette confidence.
Capricorne

Bonjour. Un sujet ô combien vrai , ses enfants qui font des km pour apprendre à lire , apprendre à comprendre , ailleurs on leur jette de l'acide au visage pour être sur les bancs de l'école , l'instruction si dangereuse pour ceux qui veulent soumettre à leurs idéologies toutes aussi dingues et dangereuses les une que les autres , l'école est la clé de l'humanité et de la compréhension , trop d'enfants de par le monde ne sont que de la main d'oeuvre pour des esclavagistes , je pense à ses enfants qui sur des montagnes de portables usagés se tuent à la tâche , pour qui , pour quoi , pour que nous achetions les derniers téléphones à la mode , c'est affligeant., Il faut que nous révisions nos impératifs et d'urgence , nous sommes responsables
Je me suis égaré je m'en excuse
Bravo pour ce cri
Mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Bonjour

Oh c'est triste



Eglantine