Il existait un ange au visage éthéré
Qui ressemblait de près à l'abîme céleste
Mais rien de sa beauté n'en était pour le reste
A cribler son esprit de son cœur emprunté.
Mais c'était un secret en amour occulté
Qui ne dispose pas de ce qui en atteste
Là où la promenade est d'un refrain modeste
Et comble en sa romance une rare beauté.
D'une nuance infime elle se sous-estime
Où sa beauté s'enchâsse et devient unanime
Ainsi que pour sa chair le trouble en soit mortel.
Cette femme était dans ce genre où va l'infâme
Avec ce qu'il octroie en orgueil naturel
Pour ne prétendre qu'à ce qui en fait le blâme.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)