Dis moi quelque chose que l’on n’écrit pas
Ma vraie vie est au coeur des terres sauvages
Non à l’intérieur des villes
Mes yeux , mon corps sont les lumières de la ville
Les grands bâtiments , les rues sur lesquelles on circule
Mon être s’anime comme un portique au néon
Tu te sers de moi pour remplir ta vie
Je suscite un déclic dans ta vie comme un cliché
Mais je me contortionne , je suis l’insouciance
Ce à quoi on ne pensera pas
Je me rassemble
Toi tu me retrouves sur les voies communes
Dis moi quelque chose que l’on n’écrit pas
Tu veux que l’on retienne , que les autres sachent
Je ne suis que pour toi
Quelque chose d’unique pas d’universel
Nous sommes statues
Mais je n’ai pas demandé que l’on me repasse en boucles
Ni être du tonnerre dans l’amour
Au bord de la mer , les lames recourbées des vagues
Cueillir ta fleur
Au-dessus de la mer les cumulus , ces grands châteaux d'eau
Tombée en rinceaux
J'aime ce que tu dis de nouveau
Ecouter dans la nuit le Jazz avec ses deux z en train de dormir
Se réveiller en orient
Tu t'es endormie après tous mes baisers ,virgules musicales
J'aime relever mon pari devant une feuille blanche
Aime ce jour où tout semble basculer
Ce que j'aurais dû voir et pas compris
Je suis ton Amien , tu es mon Amienne
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domi.gondrand@laposte.net
