Sans titre...
De ma vie, je n'ai jamais fumé
Ce jour là un mégot, je l'ai allumé
Et puis je me suis assis sur ce banc du temps
A pleurer l'humanité, à pleurer ce destin...
Longtemps assis sur ce banc basané
A pleurer ces femmes aux bouquets fanés
A me questionner, pourquoi les lilas refusent de fleurir
Et ces petits êtres leur fortune, l'engloutir
Chacun attend son dernier jugement
Et un vent violent a fait irruption
L'aurore est resté suspendu dans sa nuit
Des âmes en souffrance sont restées meurtries
Sont à plaindre ceux qui dégustent leur cigare
Un pied dans la piscine, la cravate à la gare
Les amis, l'argent, les femmes les attendent au meilleur
Ils ne s'y plaisent dans ces miettes, leur monde est ailleurs.
Bonne Journée à tous ceux et celles qui restent confinés en compagnie d'un café ou thé.