A la clarté des mots immuables,
Avec mon décasyllabe mental
Je dessine mon alphabet floral
Comme un nuage inépuisable.
A la frontière du jour communal,
Avec ma mémoire incurable
Je clutive mon bel amour postal
Comme un beau mirage mémorable.
Dans le coffre de ma mélancolie,
Je protège mon coeur de la folie.
Parmi les forts parfums décolorés,
Le crépuscule malade crève,
Brisant la glace de tous mes rêves:
Bientôt, brilleront dizins étoilés!
23 NOVEMBRE 2006