Savez-vous ? Non, comment pourriez-vous le savoir ?
Je me suis toujours tue. A quoi bon le crier ?
Je me fous de ce que vous pouvez bien savoir,
Je me fous de ce que vous pouvez bien penser.
Voulez-vous ? Non ! Comment pourriez-vous le vouloir ?
J’ai toujours préféré ne pas m’interroger.
Je me fous de ce que vous pouvez bien vouloir,
Je me fous de ce que vous pouvez bien aimer.
Vous êtes-vous demandé, ne serait-ce qu’un soir,
Ce que je sais de vous ou ce que j’en attends ?
Vous vous foutez bien sûr de mes quelques espoirs,
Vous vous foutez bien sûr de mes quelques tourments.
Comment voudriez-vous que nous soyons en phase,
Vous qui ne voulez pas savoir ce que je tais ?
Comprenez-vous d’ailleurs une seule de ces phrases
Par lesquelles je pourrais vous perdre à jamais ?
Savez-vous ? Non, comment pourriez-vous le vouloir ?
Vous vous êtes toujours tus, sans vous interroger.
Je me fous de ce que vous voulez bien pouvoir.
Je me fous de ce que vous pensez bien aimer.
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Calou