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Rome et la Grèce Rome !
Maudite ville ! Rome brûle ! Les barbares Mettent à sac, pillent, incendient la cité Beaucoup de romains sont tués par les pillards Et la Mort plane avec son lot d'atrocités
Vous avez érigé des temples pour vos Dieux Annexé des royaumes par la force armée Les légions parcourant des milliers de lieux Assurant la Pax Romana ainsi nommée
Et un jour les peuples esclaves se révoltent Ils veulent se libérer du joug de leurs maîtres Protégez vos monuments, maisons et récoltes Prenez donc garde ! Ils ne veulent plus se soumettre
L'histoire continue aux temps contemporains Et les causes provoquent les mêmes effets Gare à la plèbe, présidents et souverains Évitez de soutenir, délits et méfaits !
Morituri te salutante ! Ô antique Rome ! Mourir au cœur des arènes du Colisée Devant l’empereur et les tribuns du forum Rejoindre en héros Pluton, les Champs Elysées !
Dans les ruines du temple, souvenirs des âmes Les fantômes en toge errent entre les chemins De pierre, les acteurs d’un drôle de drame Les ombres du passé marquées sur parchemin.
Formes du chaos comme des vagues en furie Et les braises des flammes et le fer des épées Cohortes romaines contre la barbarie Les légionnaires au combat prêts à frapper.
Ces morts, six mille esclaves entre Rome et Capoue Tous crucifiés sur la Via Appia Ces femmes qui pleurent leurs fils et leurs époux Spartacus ! Accusé d’actes de guérilla.
As-tu écouté le philosophe Sénèque ? Néron ! Influencé par la belle Poppée Tu déclamais tes écrits et aimais l’art grec Ta folie, Tu n’en as pas fait une épopée !
Et toi César ! Qui est mort aux Ides de Mars Entouré, assassiné par les conjurés Tu as reconnu Brutus parmi les comparses Pour l’amour de Rome, tu n’as pas abjuré !
Maudite ville ! Rome brûle ! Les barbares Mettent à sac, pillent, incendient la cité Beaucoup de romains sont tués par les pillards Et la Mort plane avec son lot d'atrocités
Vous avez érigé des temples pour vos Dieux Annexé des royaumes par la force armée Les légions parcourant des milliers de lieux Assurant la Pax Romana ainsi nommée
Et un jour les peuples esclaves se révoltent Ils veulent se libérer du joug de leurs maîtres Protégez vos monuments, maisons et récoltes Prenez donc garde ! Ils ne veulent plus se soumettre !
Grèce !
Du pouvoir aristocratique pour Athènes Ce furent Dracon, Solon et enfin Clisthène Qui apportèrent chez eux, la démocratie L’argent entre les mains de la ploutocratie !
De grands rois Darius et Xerxès se dispersent Deux guerres médiques, victoire sur les Perses Bataille de Marathon et de Salamine L'ennemi fut battu et fit drôle de mine !
Des heurts entre Athènes et Sparte la rivale Règlements militaires, batailles navales Hostilités du Pélopponèse à l’Attique De durs combats, dans ces périodes antiques !
Ô dramaturges ! Sophocle, Eschyle, Euripide La vraie littérature n’est pas insipide Socrate, Platon, Aristote, philosophes J'ai pris par vous, plaisir à écrire ces strophes !
Grèce antique en sublimant le corps humain En offrant, lettres de noblesse à la sculpture Par l’effort, le travail artistique des mains Tu magnifies les trésors de notre culture.
Le Kouros est un homme dénudé debout Mais la Korê devait restait toujours vêtue Les statues figurent la beauté sans tabou Et représentent l’idéal par leur statut.
Au Louvre, la Victoire de Samothrace La femme ailée sur la proue d’un bateau de guerre C’est un ex-voto, le temps a laissé des traces Un hommage aux Dieux, déités de naguère.
Le beau Parthénon sur l’acropole d’Athènes Qui gardait Pallas Athéna de Phidias La déesse du temple, la belle hellène Par sa hauteur prenait un large, grand espace.
Colosse de Rhodes, l’imposant monument Hélios, le dieu soleil, un vrai géant Servant de porte d’entrée au port, un moment Tragique, il s’effondra d’un coup dans l’océan.
La Vénus de Milo, au doux nom d’Aphrodite La création supposée de Praxitèle Admirer l’esthétique de l’œuvre produite Et le réalisme du drapé de dentelle.
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