Des rires de garçons,
Jouant au verger,
Résonnent incisifs
Sur deux yeux tendus
À la fenêtre ouverte,
En mille pétales de cerisiers.
Pas une miette n’est perdue …
Et deux autres en rêvent,
Les paupières en voiles
Au vent d’artimon,
Bercées par la mer.
Où l’odeur du printemps
À la fenêtre ouverte,
Vide l’encrier,
Arrête le temps,
Sèchera la plume,
Aux instants de la tendresse,
À l’encre des mots ...
Cavalliero
Sergei Rymoshevsky