J’ai vu l’effort humain
S’attarder sur l’illusion
J’sais pas trop ce qui fait peur
À s’retrousser les manches
Quand j’ai envie de croire
À socialiser mes rêves
Je fends l’air frais du nord
Pour voler encore plus loin
Sur une botte de foin, j’ai vu
La bravoure de celui brûlant
Aux serments de sa volonté
Comme un lien de sang et d’honneur
Puis dans le chenal, les avortés
De cette peur qui pousse l’homme
À noyer les tentatives
Dans le pêle-mêle des idées
Y’a-t-il un argument fastoche
Poussant les mains dans les poches?
On n’a rien pour rien il me semble
Sans en retirer un pépin
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sylvianni