Septembre s'harmonise
Dès l'aube rougissante,
Des lambeaux d'été traînent
Sur des jours qui déclinent
Aussi vite que des graines de chapelet entre les doigts.
Une plénitude environnante
Cible l'immobilité du vent,
Où donc souffle t'il sa saison ?
Tout est prétexte à te penser
Car rien n'est rompu.
Tu aimais nos automnes
Aux chemins parcourus
Et ces camaïeux d'ocre
A ces étés indiens de la belle province .
Où poses tu à présent tes pieds d'homme saccagé ?
Je regarde sans toi les vagues s'échouer.
Il fera encore chaud aujourd'hui .
Kimi-ann