Vieux, fatigué de la sagesse
Aux mots très justes mais trompeurs
Je cherche un chemin de traverse
A retenir mes vers en laisse
Je me lasse et deviens menteur
Vieux, fatigué de la sagesse
Pour entrer dans les forteresses
Où sont tant de filles en pleurs
Je cherche un chemin de traverse
Mais pour les dames patronnesses
Ne ferai pas répétiteur
Vieux, fatigué de la sagesse
A l'heure où l'amour est tendresse
Dans le bazar des grands seigneurs
Je cherche un chemin de traverse
Tu me parles, l'Ami, d'ivresse ?
Pourquoi pas, car pour mon bonheur
Vieux, fatigué de la sagesse
Je cherche un chemin de traverse
Pourquoi pas du Médoc ? Par avance merci Antoine
Bruno
C'est une réplique à ce rondeau de Noel-Opan
C’est le bazar des maux qui fait courber l’échine
Souquer, comme un vrai phoque, en poussant sa machine.
Je ne vais plus tout nu quand se lève le vent
Mais rejoins, sans délai, le tout proche couvent.
Mon home est bien voisin d’un coin où nul ne chine.
Bien sûr que je connais la fort pieuse frangine
Qui soigne tout convers atteint de forte angine.
Elle dit qu’en ces lieux, montant un paravent,
C’est le bazar des maux.
Les Hospices de Beaune en gentille officine
Permettent, en tout temps, qu’on prie et qu’on vaccine.
Le Pinot pour Médoc rend tout faible fervent
Car la dose prescrite encourage souvent.
Bruno reconnais le, la France où l’on s’avine
C’est le Bazar des maux !
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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