Un silence de tombe
Un ciel enténébré
Les rues désertées
Ô Fajr ! Ce merveilleux compagnon !
Le Mu’addin* s’approche
Lance l’appel à la prière
L’omniprésent est proche
Ô Fajr ! Ce merveilleux compagnon !
Ils dorment du sommeil du juste
Parfois paradoxal ou fruste
Qui sont les élus de Dieu ?
Ô Fajr ! Ce merveilleux compagnon !
Dans la nuit obscure et noir
Ce froid de canard et ces épines
Cet allé hantés des djinns*
Ô Fajr ! Ce merveilleux compagnon !
Mais lui se prépare depuis hier
Pour son créateur, il luit
Il ne manquera pas cette prière
Ô Fajr ! Ce merveilleux compagnon !
Les malaks* se succèdent obéissant
Avant le point dû jour naissant
Portent les messages à l’omniscient
Ô Fajr ! Ce merveilleux compagnon !
Fils d’Adam ! Marche et apprends
Soit celui lié à son Dieu
Bienveillant et très miséricordieux
Med feyz
Fajr : L’aube, le moment où le ciel s’éclaircit
Mu’addin : Le muezzin qui fait l’appel
Djinn : Créature surnaturel avant l’homme
Malak : Anges
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« Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrai à vouloir » Sénèque.
