On traîne les mots dans la poussière
Comme à la guerre, comme à la guerre
Les bruits des hommes ont bien grandi
Depuis que le silence s’est tu
On nous fait fort ou faible, c’est selon
La ligne de la tolérance au front
Certains prisonniers d’interprétation
Pleurent dans un coin vide de leur esprit
Les belles dentelles de la poésie
Ne sont pas faites pour la guerre
La blancheur est la seule robe
Qu’elle porte ou que l’on reproche
Le nez collé sur les éclaboussures
On essore l’or, comme ci, comme ça
Les bruits des hommes ont bien grandi
Depuis que le silence s’est tu
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sylvianni