Ici, il y a des fleurs,
Sans racine et sans terre
L’eau glisse sur leurs pétales
Sans jamais les abreuver
Les ailes blanches frôlant le ciel
Emportent le bruit des pensées
Le froid me froisse le cœur
D’un souvenir gelé d’hiver
Ne me réponds pas maintenant
Mes larmes font encore trop de bruit
Dans le jardin des esprits
Je te suis, comme un secret,
Qui sera vite emporté
Dans la brise des âmes
Là , où je pourrai peut-être,
Sentir le parfum des fleurs
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sylvianni