L'aspect multiforme du poète et de ses diverses inspirations bien exposé dans ce beau texte si agréable à lire.
C'est très bien vu et analysé.
La deuxième strophe m'a fait irrésistiblement penser à Clément Marot, qui a profité de multiples poésies pour quémander argent et faveurs, tel cet exemple savoureux:
Au roi de Navarre
Mon second Roi, j'ai une haquenée*
D'assez bon poil, mais vieille comme moi
A tout le moins ; long temps est qu'elle est née,
Dont elle est faible et son maître en émoi ;
La pauvre bête, aux signes que je voi,
Dit qu'Ã grand'peine ira jusqu'Ã Narbonne ;
Si vous voulez en donner une bonne,
Savez comment Marot l'acceptera ;
D'aussi bon coeur comme la sienne il donne
Au fin premier qui la demandera.
* haquenée: jument
Je me suis souvenu de ce texte étudié en classe de français au lycée.
Bravo pour ton tour d'horizon du poète, très lucide et bien enlevé.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)
