Sombrer dans l’océan, dans l’océan sévère,
Au profond des icebergs, et quitter la mer calme,
À l’envers de nos vies, sous le vol des eiders,
Puis reperdre le nord, loin des flèches de l’âme.
La paupière et la pluie tombent sur la douleur
De ma flamme transie, et sous son auréole,
J’étreindrai la bougie à l’orée de ton cœur
Et je m’endormirai aux sons de tes bémols.
Le ciel sous la rivière enfonce nos soucis,
Quand mille nuées d’ors feront tinter la source,
De suaves parfums réveilleront nos nuits,
Et enfin apaisés, nous reprendrons la course…