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La Rose d'été
Ne la croyez pas fleur, son parfum la révèle,
Il voyage dans l'air comme un ange esseulé.
Elle pleure d'amour, la rose au charme ailé,
Ses larmes sont d'azur, ses pétales fidèles.
Diaphane ou mordorée, dans les champs d'asphodèle,
Elle est l'unique belle au rêve acidulé,
Mais elle n'attend pas l'insecte ciselé,
Ils sont mille à l'aimer en caresse charnelle.
C'est qu'elle est femme en fait, au charme foudroyant,
Qui délivre sa grâce en ballet tournoyant,
On ne peut l'oublier, la reine florentine.
Italienne de mise, en robe de brocart,
Elle semble vivante, en somme ballerine,
Assurant son emprise au tout premier regard.