Entre l'aube et le crépuscule Le présent habille le temps De floraisons et de gravats Jusqu'à ce qu'un jour tout bascule C'est exaltant c'est inquiétant De vivre une vie qui s'en va
Le temps passe tellement vite Que bien fugace est le présent En l'espace d'une seconde La vie jailli la vie crépite Et va se perdre dans les ans Aussi sordide que féconde
Je voudrais plus intensément Par la montage et la vallée De la nature être disciple Être attentif assidument Saisir le vif à la volée Sur les sentiers de mon périple
Je voudrais étouffer l'horreur Avec des couleurs éclatantes Loin des relents de pestilence Vers un ailleurs un franc-tireur Dans un endroit planter ma tente Où le son pur troue le silence
En abordant mon crépuscule Je voudrais ralentir le temps Oublier tourments et gravats Jusqu'à ce qu'un jour tout bascule Goûter la vie mieux qu'à vingt ans La vie qui vient la vie qui va...
Bonjour jajaro, Magnifique poème sur ce thème éternel du temps qui passe. Je ressens, moi aussi, ce besoin d'être apaisé en abordant mon crépuscule. Bravo. Amicalement.