Agadir, mois de mai, aux caprices du vent
Sur l'azur incertain glissaient de gris nuages
Qui s'enfuyaient honteux mais prenaient tout leur temps
A longueur de matin d'assombrir le rivage
Sur l'océan naissaient quelques rameaux de brume
Qui nappaient tristement tous les plans d'horizon
Le flux et le reflux en vague d'amertume
Sur la plage laissaient rejets de cargaison
Agadir, mois de mai, effluves de levant
Flottaient des relents de port, odeurs de poisson
Parfums de souks et, de l'orient, un soupçon
Comme un voile, un regard aux caprices du vent.
La mer s'est retirée le sable était miroir
Dans lequel reflétait le visage du soir.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent