Bruno! voici ma réponse amusante à ton texte recopié ci-dessous
A force de lenteur dans tes gestes vitaux
Tu gripperais, hélas, tes muscles capitaux.
Sors ton chien qui n’attend qu’une belle rencontre,
Au coin d’un paradis où l’on se tient tout contre.
Tu pourrais y placer tes atouts maritaux.
Les Dames sont en mal de discours radicaux,
Basés sur des mots doux que l’on dit amicaux.
Elles classeraient ton jeu dans le cas malencontre
A force de lenteur.
C’est toi qui pleurerais de cris peu musicaux
Consolé, seulement, par de pieux cléricaux.
Alors écoute bien, ici je te démontre
Que seule la vitesse est amie de la montre.
Tu n’aurais plus le droit aux tarifs syndicaux
A force de lenteur !
Rondeau de Bruno source de l'inspiration
J'aime les gestes lents, ils font sens à la vie
L'homme seul, de sortie d'une heure vers midi
Elle, et son petit chien, s'arrêtent sous l’érable
Et l'auto, coin de rue, tourne et, sourire affable
L'invite à traverser, s'ils veulent, devant lui
Le chat lèche vitrine et l'oiseau chante et rit
La caissière au bonjour voit son client ravi
De pousser un caddie payé de mots aimables
J'aime les gestes lents
Le monde arrêterait de pleurer son envie
Où d'un coup le carbone attendrait à l'abri
Le rêve du poète est là : chrono lavable
Tout sprinter à l'instinct record se rend coupable
Oh temps pianissimo, notre seul bien chéri !
J'aime les gestes lents