Lacrymal.
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(Lacrime sul viso.)
L’amazone démente, caprice percutant,
tisse à fleur de peau, la raison,
griffe la toile, hors du temps,
lance ses larmes, le cœur en pâmoison.
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Formes criardes, rigoles de peur,
la bouche se crispe, mange le visage,
les yeux fous, décillés, creusent en couleur,
l’angoisse exorbitée d’un paysage.
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La source s’abandonne, un cri qui fuit,
ravaude à pleine peau sa folie,
une huile d’amour répandue sur le bruit,
embaume à foison : la fureur est jolie.
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La colère se lève, récite son parfum,
nectar tenace, un soupir crayonne,
sur la soie des étoiles, l’éclat du matin,
percute les traits qui rayonnent.
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Pathétiques accents, aux pollens suaves,
dans l’arôme oublié d’un café chagrin,
la rancœur s’emplit de senteurs bataves,
la femme pleure, gifle tout un matin.
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Illustration : Femme qui pleure. Picasso.
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