Le vent s'emporte et nous oppresse Comme il se calme et nous caresse Il nous émeut nous époustoufle Le vent ne manque pas de souffle Il est derrière il est devant Et nous vivons au gré du vent
Il fait danser la feuille Et fait chanter la branche Il prend l'oreille et l'oeil Il cingle gifle tranche Il va de bouffée d'air En terrible bourrasque Il se colle il adhère Volontiers à nos basques
Il est la douce brise Qui ondule qui grise Il agace il décoiffe Il provoque la soif Puis il gonfle la voile Et sillonne les eaux Tandis qu'en éther volent Et planent des oiseaux
Il explose éparpille Poussières et brindilles Et transporte à nos portes Des tas de feuilles mortes Il répand des essences À chambouler les sens Et dans sa farandole Il rend des herbes folles
Il cogne contre un mur Et repart en zigzag Il courbe la ramure Et soulève la vague Il rase le béton Accélère et rugueux S'engouffre sous les ponts Et fait trembler les gueux
Le vent s'emporte et nous oppresse Comme il se calme et nous caresse Il nous émeut nous époustoufle Le vent ne manque pas de souffle Il est derrière il est devant Et la vie passe en coup de vents...
Un grand merci de vos visites et agréables commentaires: Thomas1 ZAGHBENIFE alaplume Richards Sybilla
Amitiés.
Roger.
anonyme
Envoyé le : 9/4/2020 11:39
Re: En coup de vent
Bonjour Jajaro voilà le vent humanisé par ta belle plume pour notre plus grand plaisir. J'ai beaucoup aimé la suivre comme si elle était emportée, au gré du souffle d'un vent po que j'apprécie. Merci pour ce très bel instant. Mon amitié. Capricorneétique