Partir à l'aventure sans voguer sur l'amer...
Je n’aurai plus le temps de conter l’aventure
Qui me tente le soir quand dressant ma monture
J’équipe mon voilier pour surfer sur l’amer,
Et laisser que le vague ondule sur la mer.
Parait que ça dessale un marin en biture !
Tout comme Ulysse alors, je soigne ma mâture
Et me débine ainsi sans laisser d’écriture.
Si je ne vais pas vite admirer l’Outremer
Je n’aurai plus le temps !
Quand je serai voguant, tout seul, sans créature
Je penserai sans doute aux gestes de droiture
Que vous me destinez depuis qu’à Saint-Omer
Je vous dis sans ciller « je suis un loup de mer ! »
Pour expliquer mon sort, las, sans caricature
Je n’aurai plus le temps !