La lune s'est détachée,
Et sous la terre desséchée,
Je ne suis plus rien…

Gravés sous le grand chêne,
Mes rêves sans soutien,
Sans les tiens, à perdre haleine,
Se sont enfuis, soufflés par Aquilon…

Sans âme, je me promène
En errance sous la plaine,
Sous le rocher, sous le vallon…

Sans savoir où il me mène,
L'Enfer ne pourra m'effrayer
Car j'ai perdu ma pauvre Chose…

Après avoir cueilli tant de roses,
J'ai le goût amer du laurier…

N'être plus rien... Mais le souvenir du défunt lui est vivant puisqu'il vit en nous tant que nous pourrons voir la Lune
55 ans que mon grand-père m'accompagne, et chaque jour encore, c'est moi qui le fait vivre. Nous nous aimions... Lui aussi aimait les mots, j'ai les cartes envoyées à la grand mère, prisonnier en allemagne en 1916

amitié

Bonsoir Cavalliero,

Comme tes mots sont émouvants...
Une belle poésie mélancolique sur la perte d'un être cher qui touche les coeurs !



Douce soirée !
Mes amitiés
Prends bien soin de toi !
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Merci j'ai aimé te lire

Emotion…

Un ressenti qui laisse attristé.

Mes amicales pensées.

Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

un joli partage touchant

Bonjour Cavaliero

"Après avoir cueilli tant de roses,
J'ai le goût amer du laurier…"

L'absence de l'être aimé, chagrin et solitude peuplent tout votre être, je comprends cette immense tristesse. Au plus profond de vous, elle est là.

Touchant

Amicalement Franie

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