Quand au soir
Pupilles à peine entrebâillées
Lui est venu le désir de dessiller ses yeux
D’étancher sa soif à la première source venue

Apposant sa tête sur le sol doux qui l’avait reposé
Alors qu’une pluie sous-jacente venait pointer
Elle ébrouait ses sens quand
Elle a humé l’extrême finesse d’un fumet
… avenir


Ainsi accompagnée jusqu’à un lieu inédit
Interrogée par le modeste gerce deviné
Elle écarta les brindilles éparses


Elle s’offrait à la discrétion

Elle l’abordait dans l’espoir
D’aviver son empreinte paisible
Par le souci de sa langue improbable

Elle avançait la main éclaireuse

Et voici qu’elle lapa sans détour et sans bruit
Ce qu’elle pensait être de l’eau pure

Pureté
Elle l’était très certainement
Mais avec de la liqueur
Que l’on trouve trop délicieuse en croquant
Une cerise d’eau de vie //

Une quête féconde, avec modération.

Charmant écrit.

Bonsoir Richards,

Un bel écrit en partage !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Prends bien soin de toi !
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)