Dé-confinement vorace, la plage l'embrasse...
Dé-confinement vorace, la plage l’embrasse.
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Au sable blond,
dans l’ardeur d’une plage,
se dorant, l’adorée fait des bonds,
la passion est en nage.
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Nus et crispés,
plus de barrières à l’échange,
le choc d’embrassades fripées,
longtemps retenue est étrange.
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Amas de pierres polies,
les formes se disloquent,
le retour déconfinés se relit,
les sentiments tombent en loques.
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Fini le confinement épileptique,
qui mange et ravage les visages,
voraces, les amants pathétiques,
gobent goulûment le paysage.
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Collés au même amour,
l’intense éreinte l’étreinte,
la plage cannibalise autour,
la plainte d’amants sans contraintes.
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Bande de ciel, sable blond,
la mer confine cette ardeur,
le sable blond débauche en bond,
une lumière pleine de chaleur.
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illustration : Figures au bord de la mer de Picasso.
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