Mais vous, le savez-vous...
Mais vous le savez-vous que tout être est fragile
Qu’il suffit d’un virus pour nuire aux pieds d’argile ?
Regardez, yeux ouverts, succomber ces patients
Qui pourtant avaient foi dans les mots omniscients.
Retiendrons-nous, un jour, que rien ne fut facile ?
Sans me prendre au sérieux pour sembler plus habile
Je respecte la loi qui nous dit « fuis la ville ! »
En campagne on commence à voir des impatients !
Mais vous le savez-vous ?
Dans un long relevé, faisant face au gracile
Le vaillant téméraire enrubanne son île
Écrivant, de surcroit, sur les trucs efficients.
Tous les gens comme lui sont de très hauts quotients.
Il vaut mieux, pour son heur, être bien moins vagile !
Mais vous le savez-vous ?