L’espérance
Sombre petit matin bercé de désespoirs
Le ciel est grisâtre, plein de mélancolies.
Je ne sais plus, mes souvenirs sont illusoires
Ils se perdent dans un monde nouveau, sans vie.
Mon horizon est vide, les rues sont désertes
Les trainées blanches dans le ciel ont disparu.
Je recherche tous mes voisins en pure perte,
Comme moi, ils ont des réactions incongrues.
Chacun est retranché dans ses murs à l’abri,
De nouveaux mots sont tympanisés en chorus.
Des libertés, il ne reste que des débris,
Toute cette misère à cause d’un virus.
Je me promène tristement dans mon jardin
À la recherche de mon passé révolu.
Ou est-il ce charmant et joyeux baladin
Qui clamait des vers d’une beauté absolue.
Soudain, le soleil m’offre un rayon matinal
Accompagné du chant éloigné d’un oiseau,
Je sens en moi renaitre les envies de bal
Un besoin d’espérance contre ce bourreau.
Daniel Lefebvre
03.04.2020
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